La Faculté des Sciences est associée à plusieurs stations scientifiques, ouvertes tant aux chercheuses et chercheurs qu'aux étudiant·es. Elle dispose également de plusieurs implantations internationales remarquables.

Station de Recherches Sous-Marines et Océanographiques

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STARESO

Station de recherches océanographiques de l'Université de Liège, STARESO offre depuis 50 ans un cadre unique, propice à la recherche et l'enseignement.

Située en baie de Calvi, en  Corse, STARESO, station de recherches sous-marines et océanographiques de l’Université de Liège co-gérée avec un partenaire privé assure un développement unique de formation et de recherche pour la Faculté des Sciences.  STARESO est la seule station de recherche marine d’Europe et de Méditerranée, avec un accès à la mer 24h/24, toute l’année dans un site exceptionnel largement préservé de l’activité humaine.

Grâce aux données acquises depuis plus de 40 ans à partir de STARESO, la Baie de Calvi est élue site atelier par l’Agence de l’Eau pour étudier La Méditerranée, elle est citée comme site de référence pour l’étude de l’effet des activités anthropiques et des changements climatiques sur des écosystèmes méditerranéens.

STARESO est une plateforme de l'UR FOCUS qui focalise ses recherches sur l’eau depuis sa source jusqu'au milieu océanique (Qualité de l’eau, étude des écosystèmes, modélisation, effets de l’activités anthropiques, développement durable, ressources aquatiques). Cependant d'autres Unités de recherche de la faculté et d'autres facultés sont en liens actifs avec STARESO par des projets de recherche, des activités pédagogiques, des réunions, des workshops... De nombreuses universités européennes et américaines viennent y mener leurs recherches et y organisent des stages.

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Station scientifique des Hautes Fagnes (Mont Rigi)

HautesFagnes

La Station Scientifique des Hautes Fagnes au Mont Rigi (SSHF), située en plein cœur de la plus grande Réserve Naturelle de Wallonie près de Robertville, ouvre ses portes à des colloques, séminaires, des cours du FOREM, stages de terrain organisés par des associations de protection de l’environnement et par les Universités francophones, flamandes et étrangères.

Elle constitue un élément important dans la formation de nos étudiant·e·s mais une part importante des activités d’enseignement est également tournée vers les étudiants du secondaire qui y trouvent une initiation aux particularités biologiques, physiques, chimiques et climatologiques des Hautes-Fagnes.

De nombreuses activités scientifiques disposant de subsides des pouvoirs publics nationaux et internationaux se développent également autour de la station, étudiant notamment la conservation de la nature, la géologie et la (paléo) climatologie de la région fagnarde, les sciences humaines (anthropologie et sociologie) avec les aspects sociétaux dont l’impact des populations sur l’environnement fagnard, l’étude des tourbières … L’évaluation de la qualité écologique des eaux douces a toujours été un des fleurons des activités menées en écologie dulçaquicole à partir de la SSHF.

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Station scientifique internationale du Jungfraujoch

Jungfraujoch

 

Située dans les Alpes bernoises, en Suisse, à 3 571 mètres d’altitude, l’observatoire astronomique et météorologique de la Junfraujoch abrite une station de recherche internationale Global Atmosphere Watch et du Network for the Detection of the Atmospheric Composition Change. Cet observatoire scientifique international abrite entre autres le laboratoire de Physique atmosphérique et solaire de l’UR SPHERES. C’est là que l’on procède à des mesures de lumière infrarouge. En altitude, pour se préserver des interférences de l’eau, abondante dans les plus basses couches de l’atmosphère, qui risquerait de parasiter les résultats. 

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La station du Jungfraujoch et celle des Hautes Fagnes, sont considérées par la communauté scientifique comme les sentinelles des changements climatiques en Europe/Belgique grâce à leurs enregistrements météorologiques, de concentration de gaz à effet de serre (composition chimique de l'atmosphère) et d'enneigements depuis de nombreuses années dans des régions peu impactées par les activités humaines. Ces stations font partie d’un patrimoine scientifique au service de la communauté mondiale (notamment du GIEC).

 

Outre ces trois stations, la Faculté des Sciences dispose également de plusieurs implantations internationales remarquables :

 

Projet SPECULOOS

Spepculoos

 

SPECULOOS est un projet dirigé par l'Université de Liège (chef de projet: Michaël Gillon) et effectué en partenariat avec l'Université de Cambridge, l'Université de Birmingham, le Massachusetts Institute of Technology, l'Université de Berne, l'Institut d'Astrophysique des Canaries, et l'Observatoire Européen Austral (ESO). Il se base sur un réseau de télescopes robotiques distribués sur deux observatoires principaux, SPECULOOS-Sud au Chili (4 télescopes) et SPECULOOS-Nord à Tenerife (1 télescope), complémentés par les télescopes SAINT-Ex (1 télescope au Mexique), TRAPPIST (2 télescopes, 1 au Chili, 1 au Maroc).

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Télescopes Trappist Sud / Nord

En 2010, en association avec l'observatoire de Genève, une équipe d'astrophysiciens de la Faculté des Sciences installe un télescope à La Silla au Chili. Le projet TRAPPIST (TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope) a pour ambition de détecter et caractériser des planètes extrasolaires et d'analyser la composition chimique des comètes.

Le 6 octobre 2016, son petit frère, TRAPPIST Nord, TRAPPIST Nord était inauguré à l'Observatoire de l'Oukaïmeden, au Maroc. Collaboration de chercheurs de l'Université de Liège et de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, ce télescope permettra d'observer durant plus de 250 nuits par an les exoplanètes et les comètes.

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TRAPPIST Nord : inauguration d'un télescope liégeois dans l'Atlas Marocain

Trappist-Nord, le petite frère de Trappist-Sud (La Silla, Chili) est inauguré à l'Observatoire de l'OukaImeden, au Maroc.

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