Patricia Perruzza

Madame Perruzza a eu une carrière en trois « périodes ». Tout d’abord la période «Bâtiment central », dès son entrée à l’université en 1977. Travaillant en soirée comme technicienne de surface, elle a suivi des cours de soins aux animaux dans l’espoir de pouvoir remplir d’autres fonctions. Elle a ainsi entamé sa période « Animalerie souris » en intégrant le service de Génétique du Professeur J. Moutschen, rue Forgeur. Le service de Génétique étant monté ultérieurement à l’Institut de Botanique au Sart Tilman, Madame Patricia Perruzza a été rattachée au service de Physiologie végétale du Professeur G. Bernier, après le départ à la retraite du Professeur Moutschen en 1994. La période « Culture végétale » a ainsi débuté, par du travail en laboratoire, notamment de la culture in vitro, puis de plus en plus de responsabilités au sein d’une équipe …. exclusivement masculine …. de jardiniers en charge des cultures expérimentales. A partir de 2005, Patricia a assumé seule la gestion des cultures et planifié les tâches journalières du dernier jardinier en place, Denis Libion. Elle a aussi assuré le relais avec les équipes techniques en charge de la maintenance des équipements. A partir de 2012, année qui a vu la création de la CARE PhytoSYSTEMS, elle a travaillé en étroite collaboration avec le Dr Pierre Tocquin.

Le caractère entier de Patricia, sa bonne humeur, son courage, son extrême serviabilité, son souci permanent d’exécuter soigneusement le travail demandé par les chercheurs, lui ont valu d’être connue et appréciée de tous les utilisateurs des cultures expérimentales. Des liens d’amitié se sont tissés, en particulier avec les membres du laboratoire de Physiologie végétale … qui lui adressent une fois encore ses remerciements pour ces années d’heureuse collaboration et ses vœux de « bonne retraite, bien méritée ».

Patricia, « Pat », et moi sommes arrivés à peu près à la même époque dans le laboratoire de Physiologie végétale. J’étais encore étudiant. Nous avons passé 25 ans ensemble. Elle a accompagné tout mon parcours, jusqu’à ce que je devienne son « chef » comme elle le disait. Mais la relation d’amitié qui s’est construite au fil des ans dépassait bien entendu et heureusement cette simple relation « hiérarchique » . Et c’était bien sûr elle le chef ! C’est avec beaucoup de confiance et de connivence que nous travaillions ensemble chaque jour. Même si son départ laisse un vide indéniable, je me réjouis de la voir en pleine santé, prête à profiter pleinement de cette retraite bien méritée.