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Portrait de Michaël De Becker

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2023



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Chargé de cours dans le domaine des Sciences spatiales

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours, évoquer vos sujets de recherche et votre conception de l’enseignement universitaire ?

Contrairement à la plupart de mes collègues directs qui ont plutôt un profil de physicien ou d’ingénieur, j’ai réalisé un parcours complet en sciences chimiques à l’Université de Liège (candidature et licence). J’ai ensuite identifié le DEA en physique, orientation astrophysique et géophysique, comme une opportunité à saisir ( 2001), après quoi j’ai réalisé une thèse de doctorat sur l’étude dans le domaine visible et le domaine des rayons X de basse énergie d’un échantillon d’étoiles massives, en vue d’évaluer leur capacité à produire un certain type rayonnement X et d’établir un lien avec leur éventuelle binarité (2005).

Grâce à un mandat de chargé de recherches FNRS, je me suis impliqué dans les enseignements du master en Sciences spatiales en proposant un cours d’astrochimie, permettant à la fois de réconcilier les deux volets de mon profil mixte, et d’assouvir ma curiosité scientifique dans un domaine très différent de celui de mes recherches principales. Je me suis aussi investi dans le promotion de ce master. En parallèle, je continuais de mener mes recherches sur la physique des étoiles massives. J’ai été engagé comme 1er  Assistant dès janvier 2010 au département AGO. C’est aussi à cette époque j’ai réalisé un séjour de six mois à l’Observatoire de Haute-Provence.

En tissant de nouvelles collaborations internationales et en consacrant une part importante de mon temps à ma propre formation, j’ai développé des compétences en physique des chocs et en astrophysique radio, en complément de mon expertise antérieure dans d’autres domaines spectraux. Je reste convaincu que le moteur principal de la motivation d’un universitaire doit être la soif d’apprendre. Depuis lors, l’essentiel de mes recherches se rapportent à l’accélération de particules jusqu’à des vitesses relativistes au voisinage d’étoiles très massives, et ce sujet s’intègre dans la question plus ambitieuse de l’origine des particules relativistes chargées appelées rayons cosmiques. 

Ma vision de l‘enseignement est conforme à ma vision globale de la science, reflétée par mon approche de la recherche. Je répète souvent aux étudiants que la connaissance doit être vue comme un continuum, et pas comme une juxtaposition fragmentée d’éléments de contenu délimités par des disciplines distinctes. En tant qu’académique, au-delà de la transmission d’un savoir, c’est toute une vision de la sciences que nous nous devons de construire face aux étudiants.

Contact

Michaël De Becker

© Photo : ULiège - B.Bouckaert

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