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Portrait de Geoffrey Houbrechts

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2023



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Chargé de cours dans le domaine de la Géomorphologie fluviatile.

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours, évoquer vos sujets de recherche et votre conception de l’enseignement universitaire ?

C'est durant ma 2e candi que mes recherches sur les rivières ont véritablement commencé.  Après l'obtention de mon diplôme de licence en 2000, j'ai été engagé pendant un an comme chercheur au sein du Laboratoire d'Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile pour étudier l'impact des curages dans la Semois. Cela m'a permis d'acquérir plus d'expérience, de publier mon premier article et de préparer un projet de thèse de doctorat sur l'utilisation des scories pour dater et reconstituer les processus fluviaux. Ensuite, grâce à une bourse du FRIA (2002-2005), et à une collaboration avec un chercheur polonais, Tomasz Kalicki, spécialiste des paléoenvironnements fluviaux, j'ai poursuivi mes recherches notamment sur l'évolution des plaines alluviales des rivières ardennaises. J'ai défendu cette thèse en 2005, puis j'ai obtenu une bourse post-doc du FNRS et réalisé un post-doc à Lyon en 2010 dans le laboratoire du Pr Jean-Paul Bravard avant d'être recruté comme premier assistant en Géographie en 2011 et donc de pouvoir poursuivre une carrière universitaire.

Cette recherche est toujours en cours, mais maintenant le terrain d'étude déborde au-delà des frontières de la Belgique puisque je suis associé à des recherches utilisant les scories pour l'étude des cours d'eau en Haute Marne, en Normandie et en Pologne, notamment en encadrant des thèses de doctorat. Il reste encore de nombreuses questions à étudier comme l'impact des moulins sur les cours d'eau mais également des défrichements depuis le Néolithique ou bien du changement climatique et des curages.

La plupart de mes enseignements portent sur la géomorphologie et sont en lien direct avec mes activités de recherche et celles menées par mon équipe au sein du laboratoire. Les travaux pratiques de terrain sont une composante essentielle dans mes cours. En effet, le fait d'observer par soi-même permet de fixer les connaissances, mais également de susciter la curiosité des étudiants, de maîtriser des techniques de collecte de données, de formuler des hypothèses et de travailler en groupe. De plus, le terrain permet de prendre conscience des échelles spatiales et temporelles des processus géomorphologiques. 

Contact

Geoffrey Houbrechts

© Photo : ULiège - B.Bouckaert

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