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Portrait de Marc Hanikenne

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2021-2022



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Chargé de cours dans le domaine de la Biologie végétale translationnelle

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ?

Titulaire d'une licence en Sciences Biologiques (Université de Liège, 1999), j’ai travaillé sur les mécanismes de tolérance aux métaux lourds chez les algues lors de mon doctorat (Aspirant du F.R.S.-FNRS, ULiège). Entre 2003 et 2006, j’ai fait un post-doctorat dans le groupe du Dr Ute Krämer à l'Institut Max Planck de Physiologie moléculaire des plantes, à Potsdam en Allemagne, dans le cadre du réseau « Metalhome » financé par l'UE. J’ai principalement travaillé sur les mécanismes d'hypertolérance et d'hyperaccumulation des métaux chez les plantes. J’ai contribué à la découverte de gènes jouant un rôle majeur dans ces traits extrêmes. En 2006, je suis revenu à Liège en tant que chargé de recherche du F.R.S.-FNRS pour poursuivre mes recherches sur ces thèmes ; j’intègre alors le laboratoire de Génomique Fonctionnelle et d'Imagerie moléculaire végétale dirigé par le Pr Patrick Motte.

En octobre 2010, j’obtiens un poste permanent de Chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS et dirige le groupe « homéostasie des métaux » au sein du laboratoire. Je suis ensuite promu Maître de Recherche en 2019. Mes recherches restent centrées sur l’étude de la réponse à l’excès ou à la carence en métaux dans plusieurs espèces modèles d’algues et de plantes cultivées. Pour examiner ces questions, mon groupe a développé une expertise en physiologie végétale, génétique, génomique, transcriptomique et bioinformatique et entretient de nombreuses collaborations avec plusieurs laboratoires en Belgique et à l'étranger. En septembre 2021, j’ai été nommé Chargé de cours de la faculté des Sciences au sein de l’UR InBioS, dans une chaire intitulée « Biologie Végétale Translationnelle » où l’objectif est de traduire les connaissances acquises par la recherche fondamentale en applications pour la biofortification et la phytoremédiation.

Quelle est votre conception du rôle d’un enseignant universitaire ? Comment envisagez-vous l’articulation entre l’enseignement et la recherche/la pratique clinique ?

Il est essentiel que les cours universitaires soient dispensés par des enseignants-chercheurs, dont l’enseignement est nourri par leur recherche et la recherche par leur enseignement. L’enseignement oblige le chercheur à entretenir sa culture générale et réduit le risque d’hyperspécialisation. Quel que soit leur stade de formation, les étudiants, avec leur regard extérieur, questionnent notre recherche de manière pertinente. A l’inverse, le chercheur enrichit son enseignement de ses compétences en constante évolution.

Par ailleurs, un enseignement ne peut être égalitaire que s’il offre à chacune et chacun la possibilité de réaliser son plein potentiel, en cultivant ses différences et ses particularités. Il est dès lors du devoir de l’enseignant de permettre cela, en adaptant son enseignement au public concerné, en se rendant disponible et en utilisant les approches pédagogiques adéquates. Je tente humblement d’appliquer ces principes dans les enseignements que j’anime à ULiège, ainsi qu’à la formation par la recherche que je peux offrir aux stagiaires, mémorants, doctorants et postdocs qui rejoignent mon équipe.

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Marc Hanikenne

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