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Portrait de Bruno Frederich

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2022



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Chargé de cours dans le domaine de l'Ecologie évolutive

Son parcours, ses sujets de recherche et sa conception de l’enseignement universitaire :

Après l’obtention d’une licence en biologie animale à l’Université de Liège en 2001, Bruno Frederich a effectué un DES (diplôme d’études spécialisées) en gestion des ressources hydriques à la Fondation Universitaire Luxembourgeoise – une formation axée sur l’environnement, la gestion des ressources en eaux et leurs traitements. Après une courte recherche d’emplois dans le secteur privé, il a accepté un poste d’assistant dans le département de Biologie, Écologie et Évolution de l’Université de Liège en 2003.

Sa thèse de doctorat consacrée à l’écologie, l’ontogénie et l’évolution des poissons demoiselles, une famille de poissons téléostéens incluant les poissons clowns (et donc Némo), a été défendue en juin 2009. Entre 2009 et 2018, il a réalisé plusieurs post-doctorats sous divers contrats dont un mandat de chargé de recherche au FNRS. Durant cette période, il a passé une année à Los Angeles, dans la prestigieuse University of California (UCLA) au laboratoire de Michael Alfaro où il s’est spécialisé dans l’utilisation de méthodes comparatives incluant l’information phylogénétique et le modèles d’évolution de traits. Après avoir été recruté comme premier assistant en 2018 à l’ULiège, il a été nommé chargé de cours en Faculté des Sciences durant cette année 2022.  

Ses recherches questionnent les processus écologiques et évolutifs expliquant la distribution de la biodiversité à la surface de notre planète. Il combine différentes approches et méthodes de pointe pour étudier et comprendre l’évolution, la diversité et la distribution des assemblages et des communautés d’organismes ainsi que leurs réponses face aux variations environnementales.

Passionné par les poissons vivants dans les récifs coralliens, il utilise généralement ces assemblages de poissons comme systèmes modèles pour ses études. Ces travaux ont occasionné plusieurs voyages (Madagascar, Polynésie française, Taiwan, Japon, Mexique, Guadeloupe…), et ces expériences à l’étranger furent extrêmement bénéfiques pour sa carrière professionnelle et son développement personnel. A l’ULiège, il a pour ambition de développer une ligne de recherche structurée sur l’écologie évolutive, la macroécologie, la phylogénie et l’analyse quantitative de la biodiversité.

Selon lui, l’enseignement universitaire est extrêmement enrichissant tant pour les enseignants-chercheurs, que pour les étudiants. L’enseignement oblige à décrire et expliquer des concepts, parfois complexes, de manière simple. Le développement d’une pédagogie adaptée est important pour les étudiants et le grand public à la recherche d’explications sur des problématiques sociétales telles que la perte de la biodiversité, le réchauffement climatique, etc. A l’inverse, les étudiants bénéficient d’un enseignement alimenté des dernières connaissances et avancées méthodologiques.

Au-delà des cours ex cathedra et des travaux pratiques plus traditionnels, Bruno Frederich croit fortement au potentiel des stages de terrain intégratifs où les étudiants se retrouvent en immersion dans une station scientifique durant plusieurs jours et testent des hypothèses avec des méthodologies adaptées comme le ferait un chercheur. Ces stages qu’il développe avec ses collègues sont, selon lui, extrêmement utiles pour l’acquisition des compétences par les étudiants en Écologie, Évolution et Biodiversité. La recherche et l’enseignement universitaire offrent diverses possibilités de voyage – visites de laboratoires, travail de terrain, congrès – et cela enrichit grandement l’expérience des bacheliers, étudiants en master ou doctorants. 

Contact

Bruno Frederich

Photo : ULiège © Sandrine Seyen

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